Bonjour,
Le journal d’aujourd’hui consacre toute une page à cette « nouvelle » source d’énergie : l’hydrogène. Bien sûr, tout le monde serait content si nous pouvions nous déplacer avec des véhicules qui ne produiraient ni CO2 ni microparticules, ne dépendraient pas de l’énergie nucléaire, ne nécessiteraient pas de batteries polluantes… La combustion d’un kg d’hydrogène libère environ trois fois plus d’énergie qu’un kg d’essence, et ne produit que de la vapeur d’eau.
Gardons-nous cependant de chanter alléluia : pour le moment, il est fabriqué à partir de gaz, de pétrole ou de charbon, et pour obtenir l’équivalent énergétique d’un litre d’essence, il faut 4,6 litres d’hydrogène comprimé à 700 bars (700 fois la pression atmosphérique) ! Comprimé avec quelle énergie ?
Il est possible de le fabriquer en électrolysant de l’eau, avec des éoliennes par exemple, mais c’est beaucoup plus coûteux. On peut aussi l’extraire, car il existe à l’état naturel dans différentes régions du monde. Et de toute façon, il faut toujours le comprimer.
Peut-être une voie d’avenir donc, mais la toute première attitude à avoir, face à cette nouvelle promesse d’énergie miracle (mais hautement technologique), n’est-elle pas de réduire notre gabegie énergétique ? Et de cultiver l’autonomie, sinon individuelle, du moins sur de petits territoires ?
Qui détient les sources d’énergie, détient le pouvoir. Ne l’oublions pas !
Beaux jours à venir,
Michèle
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