L’Echo du 24 mars : Climat: extrême urgence

Bonjour,

Les scientifiques du GIEC sonnent l’alerte rouge sur la fonte du permafrost (les sols gelés en permanence dans les régions subpolaires) : en se dégelant plus vite que prévu, ils libèrent dans l’atmosphère de gigantesques quantités de méthane, gaz qui à son tour va accélérer le réchauffement du climat d’une manière exponentielle !

Il est plus qu’urgent de baisser fortement les émissions de GES : se déplacer moins vite, moins chauffer, manger beaucoup moins de viande, etc.

Pour ce dernier point, ça tombe bien car on pourrait ainsi éviter les famines annoncées suite à la guerre d’Ukraine : des pénuries de céréales vont se produire, il faudrait donc dès maintenant diminuer fortement le cheptel nourri de maïs (+ soja) et de blé, afin de réserver ces aliments aux humains. Les pays qui importent beaucoup de céréales sont l’Egypte, la Syrie, le Burkina Faso, l’Ethiopie, etc. On les a fait entrer à marche forcée dans le commerce mondial en basant leur « développement » sur des monocultures d’exportation (coton, cacao, huile de palme, etc.) qui rapportent des devises mais ne nourrissent pas !  Leur souveraineté alimentaire passe par le retour à des cultures vivrières et à la restauration de l’écosystème… car avec le dérèglement climatique, l’eau commence sérieusement à manquer.

Chez nous, diminuer le cheptel hors-sol implique de rémunérer autrement les agriculteurs, parfois étranglés par les dettes. Il est urgent aussi de laisser revenir la vie dans les sols qui peuvent ainsi stocker du carbone. Donc, stopper les engrais (là aussi ça tombe bien, ils viennent souvent de Russie), les pesticides et les labours profonds.

Tout se tient, et il devient évident que notre système soi-disant indépassable… est en réalité insoutenable !

Pourtant, c’est le chemin inverse que l’Europe et la France viennent de choisir : le lobby agrochimique se frotte les mains.

Beaux jours à venir, et merci de réadhérer avant la fin du mois (voir sur notre site la page Adhésion) !  

Michèle

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