Bonjour,
Du 31 mai au 4 juin, à Romillé comme dans beaucoup d’endroits, c’est la grande FÊTE DE LA NATURE : on parcourt des sentiers, des forêts ou des haies, on compte les hirondelles, on inspecte les mares à la recherche de discrets amphibiens, on s’informe sur les vertus des plantes sauvages qui nous entourent… Tout cela est très bien, cela nous reconnecte au vivant. Mais que nos élus, à tous les niveaux, ne croient pas s’en tirer à si bon compte : la nature, ce n’est pas le petit plus, le supplément d’âme pour nos vies numérisées et artificialisées, le luxe qu’on peut s’offrir sur notre temps de loisir et nos espaces libres parce que la société en a (encore) les moyens. La nature ou plutôt l’écosystème, c’est la condition même de nos existences. Et à l’heure actuelle, des alertes de plus en plus fortes nous rappellent à cette réalité : à force de la négliger, voire de la saccager, au profit d’un système économique fondé sur la production de valeur monétaire, peu à peu ce qui nous est indispensable est menacé de disparition : l’eau, les insectes, la fertilité de la terre… tandis que nos pollutions nous reviennent en boomerang !
C’est donc un changement global de modes de vie qu’il faut engager rapidement, en consommant beaucoup moins pour commencer. Mais contrairement à ce qu’on veut nous faire croire, ce changement est plus une bonne nouvelle qu’une punition. En produisant moins, on se libérera du travail aliénant, on aura plus de temps pour la joie de vivre. Souvenons-nous de l’expression de Pierre RABHI « sobriété heureuse », et de celle de François RUFFIN : « Moins de biens, plus de liens » !
Beaux jours à venir,
Michèle