L’ECHOLOCATERRE n° 39 du 22 novembre 2018
Bonjour,
Peut-être avez-vous entendu cette nouvelle glaçante : un cachalot a été retrouvé mort sur une plage d’Indonésie avec 6 kg de plastique dans le ventre. Non seulement les déchets plastiques envahissent la nature et les océans, intoxiquant les êtres vivants, mais en outre sous l’action du soleil ils renvoient dans l’atmosphère des quantités importantes du carbone dont ils sont composés, aggravant ainsi l’effet de serre !
Que faire face à ce désastre à l’échelle du globe, fruit de l’invasion mondiale des modes de consommation occidentaux ? Bien sûr, cesser d’être complice en refusant d’acheter des produits jetables ou sous emballage plastique quand c’est possible (avec un paradoxe cependant : la légèreté de ce matériau diminue l’impact énergétique de son transport, par rapport à du verre par exemple). Mais il me semble que la moins mauvaise des solutions, en attendant que l’on soit sorti de cette funeste ère du plastique, soit encore de récupérer celui-ci partout où c’est possible (des bateaux sont déjà en route pour le collecter en haute mer), et de le transformer en combustible ! Pas forcément dans d’énormes usines, mais dans une multitude de petites unités, situées partout dans les quartiers et les villages où ce plastique est présent. Les techniques sont déjà au point… Bien sûr en brûlant il va relarguer son carbone, mais celui-ci peut être capté, par exemple dans des serres de production légumière ou fruitières… On ne pourra pas, avant longtemps, se passer d’une énergie stockable et concentrée, en complément des renouvelables. N’est-ce pas préférable à l’enfouissement ?
Beaux jours à tous,
Michèle
Pour lire en entier la gazette du 22 novembre, il suffit de cliquer sur ce lien :
http://lescolocaterre.org/wp-content/uploads/2018/11/n°-39-du-22-novembre.pdf