Bonjour,
La page 2 d’Ouest-France aujourd’hui a de quoi susciter l’inquiétude, surtout en mettant en relation plusieurs articles apparemment sans lien : au Brésil, les accusations de corruption contre le populaire Lula, qui l’ont éjecté de la présidence (ainsi que son amie Dilma ROUSSEF qui lui avait succédé) avec l’aide des grands médias, se révèlent peu à peu montées de toutes pièces… Les gens bien informés l’avaient compris, mais le grand public s’est fait berner. Résultat, a été élu un président d’extrême-droite et anti-climat. Aux USA, des vidéos truquées envahissent les réseaux sociaux, pour discréditer les opposants politiques les plus en vue. En Italie, une navigatrice allemande qui a sauvé de la noyade des centaines de migrants en Méditerranée, est traitée par le gouvernement comme une délinquante, elle risque 20 ans de prison et 15 000 € par personne sauvée, pour « aide à l’immigration illégale ». L’Etat criminalise son action humanitaire, comme on commence à le voir aussi en France… De même que la protestation politique, détournée par des actes violents dont on se demande qui les commet et à quoi ils servent, est elle aussi criminalisée (voir 3ème ligne du tableau) ! L’accusation du ministre envers les Gilets Jaunes qui avaient soi-disant « attaqué un hôpital » ne l’a pas conduit à démissionner, ni même à faire amende honorable, comme il se devrait…
« Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose » disait Francis BACON au XVIème siècle.
Que deviennent nos « démocraties » lorsque l’information est à ce point en train de glisser vers la propagande, et quand on ne peut pas plus faire confiance à nos journalistes (sous pression) qu’aux innombrables créateurs de contenu sur Internet ? Pourquoi paraît-il si urgent de déployer la 5G, au service des objets connectés et de la diffusion ultra-rapide d’images animées, plutôt que de donner des moyens aux services publics ? Où tout cela nous mène-t-il ? Relisons 1984, de George ORWELL, et ajoutons-y la catastrophe environnementale… Brrrr !
Restons attentifs et critiques, mais… beaux jours quand même !
Michèle
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