L’ECHOLOCATERRE n° 7 du 19 février 2020
Bonjour,
Une fois n’est pas coutume, je voudrais faire un peu l’apologie de la presse quotidienne en général, et de notre grand journal régional en particulier. On a beau l’affubler parfois du sobriquet de « torchon », râler contre son orientation plutôt libérale et certaines de ses pratiques dues à l’absence de concurrence dans notre territoire… force est de reconnaître que cela reste un moyen irremplaçable de s’informer sur la marche du monde, comparativement aux journaux télévisés, radiophoniques ou même aux fils d’info en ligne. En effet, le nombre d’infos que l’on trouve dans un quotidien papier est incroyablement plus élevé que ce qu’on vous livre sur les ondes ! A cela il est une raison toute simple : le temps d’antenne n’est pas élastique, alors que le temps que vous voulez consacrer à la lecture de la presse ne dépend que de vous. Même un article de trois lignes peut retenir votre attention, et rien ne vous empêche ensuite d’en savoir plus en cherchant sur Internet. Alors que les médias audio-visuels choisissent pour nous… ce à quoi il faut s’intéresser. Ce qui va faire le buzz !
Deux exemples d’une actualité brûlante presque totalement passée sous silence sur les ondes : la tragédie humanitaire dans les îles grecques (voir dans la rubrique Actualités) et l’invasion des criquets pèlerins en Afrique de l’Est, pour laquelle il est urgent d’agir… depuis presque deux mois !
Pour en revenir à la presse, elle est depuis des années en grande difficulté. Alors si on le peut, s’abonner à un journal quotidien permet de lui donner les moyens de bien informer, et lire le journal permet de se donner le temps de réfléchir, de faire preuve d’esprit critique, ce qui est essentiel. Après, le papier sera recyclé…
Beaux jours à venir,
Michèle
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