Bonjour,
Vous les avez vus, ces pelouses, ces parcs, ces espaces verts… inhabituellement couverts d’une herbe haute et de fleurs sauvages par suite de l’arrêt de nombreuses activités durant la période d’alerte sanitaire ? Un rêve bucolique, mais pas seulement ! C’est tout un foisonnement de vie, non seulement végétale mais aussi animale, qui s’est trouvé favorisé par le simple fait qu’on laissait l’herbe pousser à son gré. La terre, malgré le temps chaud et sec, ne s’est pas craquelée sous cette verte couverture. Champignons, vers, insectes, oiseaux, hérissons et autres petits mammifères ont pu s’abriter, se nourrir et se multiplier tout à loisir… les uns dégustant parfois les autres, eh oui !
Et puis on déconfine, et voilà les débroussailleuses et tondeuses à nouveau vrombissantes. Vite, il faut « faire propre », sinon les riverains ne seront pas contents ! Les braves jardiniers amateurs ou professionnels, pleins de bonnes intentions, ignorent les dommages qu’ils causent ainsi au vivant. Pour limiter ces dégâts, quelques règles simples : ne pas tondre trop ras (12 cm si possible), ne pas tondre partout mais seulement aux endroits où l’on marche, ne pas tondre avant la fin de la floraison sur les autres surfaces. On peut ainsi concilier esthétique et respect de la biodiversité. Ah oui, et aussi : penser à tenir son chien, prédateur en puissance, en laisse !
Beaux jours à venir,
Michèle
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