Bonjour,
150 millions d’euros, c’est le budget annoncé par l’Etat pour encourager le covoiturage du quotidien. Il veut ainsi renforcer les moyens des plateformes existantes comme ECOV, qui développe des lignes de covoiturage, avec des arrêts comme pour les bus. Et aussi allouer une récompense pécuniaire à ceux qui transporteront des gens dans leur véhicule. Ces annonces sont peut-être un bon signe… Espérons-le ! Pour notre part, nous avons entrepris, avec une équipe de lycéennes de La Providence en fin de cursus « Services à la personne et au territoire », de mettre en place un réseau local d’autostop basé sur la confiance des habitants les uns envers les autres. Nos sondages déjà réalisés montrent que c’est bien l’incertitude du temps d’attente et surtout du retour qui pousse les gens à prendre leur propre véhicule. Tout ce que nous demandons aux pouvoirs publics, c’est de nous aider : en faisant connaître le réseau, en installant des points de covoiturage pour les retours, à partir des gares par exemple, en finançant pendant deux ans des postes d’agents « recruteurs » permettant d’inscrire le maximum d’habitants dans ce dispositif. Le but étant que de nombreux citoyens ne prennent plus forcément leur voiture quand ils n’ont qu’eux-mêmes à transporter. En effet, tout le monde (à commencer par la planète) a intérêt à diminuer fortement le nombre de véhicules en circulation. Faudra-t-il obligatoirement s’inscrire sur une plateforme ? Rejoindre un point d’arrêt dans un centre-bourg ? Ne risque-ton pas encore une fois de laisser de côté les personnes les plus isolées, les moins connectées ? Le mieux serait que notre initiative bénévole soit complémentaire de ces dispositifs professionnels.
Ceci était la dernière gazette de l’année. Chaleureuses fêtes à tous et toutes !
Beaux jours à venir,
Michèle